samedi 27 février 2010

Expos #2

Pioché sur Toulouse Web.

EXPOSITION HÉLÈNE ANGELETTI
vernissage le 11 février à 18h30
Entrelacs installation
L’originalité de l’ensemble de son oeuvre se caractérise par une démarche qui accorde une importance égale aux fils et aux gestes répétitifs. Le travail présenté peut se concevoir comme le résultat d’une métamorphose, passage d’un état à un autre. Ainsi, le processus créateur se retrouve dans l’oeuvre achevée.
"Mon travail consiste à réaliser des volumes avec la technique du crochet. Je crochète toutes sortes de fils, plastiques, polypropylène, cordes agricoles, viscose et laine. Les dimensions sont variables, de la taille d’un objet tenant dans le creux de la main à des dimensions dépassant la taille d’un homme. Leur forme se génère par elle-même, comme une lente progression en spirale avec une tournure qui se crée au fur et à mesure. Cette technique employée génère des volumes au caractère organique. Il en résulte la naissance d’êtres hybrides à la fois animaux, objets, végétaux, entrelacs de tuyaux aux évocations anthropomorphiques ou robotiques".


>> Du 09/02/2010 au 02/03/2010

Espace Saint-Cyprien

56 allées Charles de Fitte

05 61 22 27 77


SILHOUETTES de CHRISTOPHER WARREN
(acrylique sur toile et papier)
« Toute sensation, toute Figure, est déjà de la sensation « accumulée », « coagulée », comme dans une figure de calcaire. » Gilles Deleuze

Et si toute forme n’était que l’ombre projetée d’un corps sans organisation interne ; d’un corps émotif ne connaissant du monde que ses intensités souterraines ? Voilà peut-être la question à laquelle tente de répondre l’œuvre de Christopher Warren ; peintre et analyste du corps « sans organe », c’est-à-dire de la Figure comme pure présence affectuelle.

Pour reprendre ici la célèbre image du sismographe chère à l’historien d’art Aby Warburg, ces œuvres ne sont pas de simples copies de l’enveloppe charnelle des êtres, mais de véritables tremblements de terre émotionnels à partir desquels s’inscrit, comme en creux, la vérité du rapport hystérique qu’entretiennent ses modèles avec le monde.

Tantôt réduit à l’état d’esquisse, tantôt sur le point de s’effacer, les corps se libèrent enfin de leur représentation organique pour devenir de simples morceaux de chair ne connaissant de la forme humaine, que le chiffre de son envoûtement. La tâche, l’empreinte, l’absence de traits : autant d’éléments dont Christopher Warren se sert pour atteindre à la pureté auratique des êtres qu’il représente.

Mais, dans cette quête éperdue de sens et de vérité, n’est-ce pas aussi l’idée même de l’homme qui s’absente au profit d’une autre, plus incertaine, certes, et plus capricieuse aussi, mais au combien plus juste et plus précise. Car l’essence de la peinture n’est pas dans sa fidélité au réel, mais dans sa capacité à capter les forces invisibles qui nous gouvernent et qui font de nos corps une somme et non une totalité stable et sans mystère.
Frédéric-Charles Baitinger , L'empreinte Analytique, 2009


>> Du 02/02/2010 au 27/03/2010 - L'entrée est libre et gratuite

Galerie Daniel Vignal

5 rue Perchepinte 31 000 Toulouse

06 59 40 62 01
Du mardi au samedi de 14 h à 19 h

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